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Et si le danger, dans ton histoire, est venu de gens censés t’aimer ?

  • Photo du rédacteur: Julie Dupont
    Julie Dupont
  • 4 juin
  • 3 min de lecture

On aimerait croire que l’amour protège. Que les bras des parents, des proches, des conjoints sont un refuge. Qu’on peut se poser, là, et respirer. Mais parfois, le danger est venu justement de là. De ceux qui étaient censés aimer, soutenir, guider… et qui ont blessé, ignoré, humilié ou contrôlé.

Si tu te reconnais dans cette phrase, sache une chose : ce n’est pas toi le problème!  C’est l’histoire qu’on t’a donnée à porter qui est incohérente.


Ce que la science sait de ces vécus

Des recherches depuis les années 1990 ont mis en lumière les effets à long terme des expériences relationnelles douloureuses vécues dans l’enfance ou dans des relations significatives.

👉 Selon le Harvard Center on the Developing Child, l’exposition répétée à des environnements perçus comme menaçants durant l’enfance peut activer de manière chronique le système de stress, ce qui influence le développement du cerveau et du système nerveux autonome (source : Harvard University, 2010).

👉 Le neuroscientifique Bruce Perry parle de « surcharge adaptative » : lorsque l’enfant vit dans un milieu où l’amour est conditionnel, instable ou mêlé de peur, il apprend à lire l’environnement en état d’alerte, et non de sécurité. Il devient performant pour survivre… mais souvent au prix de sa spontanéité ou de son estime personnelle.


Et dans le quotidien, ça donne quoi ?

Tu pourrais vivre avec...

  • Un sentiment diffus de ne pas être “assez”.

  • Une difficulté à baisser ta garde, même avec les gens bienveillants.

  • Une petite voix intérieure qui juge tout ce que tu fais.

  • Une tendance à plaire pour ne pas être rejetée, à t’effacer ou à exploser.

  • Et ce fameux mode "alerte rouge" qui s’active sans prévenir.

Pas parce que tu exagères, mais parce qu’un jour, ton système a appris que l’amour pouvait faire mal. Alors il veille, il se méfie, il anticipe... Et c’est épuisant!


Quand on ne peut pas changer le passé… mais qu’on peut choisir sa suite

Tu ne pourras jamais réécrire l’enfance que tu as eue. Ni les gestes ni les silences ni les absences. Mais tu peux décider de ne pas rester figée dans cette logique. Tu peux apprendre à faire la paix avec ce que tu n’as pas reçu, et à te l’offrir aujourd’hui, autrement.

C’est là qu’entrent en jeu les approches d’accompagnement non thérapeutiques, comme l’hypnose thérapeutique et les démarches systémiques appliquées au développement personnel.

Ce que l’hypnose peut t’apporter (hors cadre médical)

L’hypnose, telle que je la pratique, permet :

  • D’observer en douceur les empreintes laissées par les liens passés,

  • D’apaiser le système de vigilance interne,

  • De retrouver une relation plus saine à toi-même,

  • Et d’explorer de nouvelles façons de réagir, à partir de ce que tu veux aujourd’hui, et non pas de ce que tu as dû faire autrefois pour survivre.

Aucune promesse magique, je le dis souvent, je ne suis pas le fée Clochette! Mais une voie vers plus de clarté, de liberté et d’alignement.


Et les approches systémiques dans tout ça ?

Quand le danger vient de la famille, il est fréquent de se retrouver loyal à un système qui t’a blessée. Les démarches systémiques permettent d’observer ces loyautés, de remettre chacun à sa place et de reprendre ton propre mouvement.

Non, tu n’as pas à porter l’histoire des autres. Oui, tu peux honorer ce qui a été… sans t’y laisser enfermer.

En résumé ?

Tu n’exagères pas. Tu n’inventes rien. Tu es lucide. Et tu peux faire le choix, aujourd’hui, de ne plus te raconter l’histoire que “c’était rien” ou que “tu dois tourner la page”, ou pire encore que tu te dois de pardonner.

Le vrai courage, ce n’est pas de faire comme si tout allait bien, c’est de regarder en face ce qui t’a marqué, sans te définir par ça, et de te dire : « À partir de maintenant, je choisis pour moi. »

Et moi, je suis là pour t’accompagner sur ce chemin-là. Pas pour t’analyser, ni pour te diagnostiquer, mais pour t’aider


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