La gratitude, c’est bien. Mais l’auto-gratitude, c’est encore mieux !
- Julie Dupont
- 18 févr.
- 2 min de lecture
On parle beaucoup de gratitude ces derniers temps, un mot qui revient partout : dans les livres de développement personnel, les vidéos inspirantes, et même dans nos conversations. "Tu devrais écrire trois choses pour lesquelles tu es reconnaissant(e) chaque jour !" Et c’est vrai, la gratitude est un outil puissant. Mais, soyons honnêtes, elle a aussi ses limites.
Parce qu’à force de dire "merci" à tout ce qui vient de l’extérieur – la vie, les autres, le soleil qui brille – on oublie une chose essentielle : nous-mêmes.
Gratitude : quand tout est tourné vers l’extérieur
Soyons clairs, je ne suis pas contre la gratitude. Je remercie mon café chaud le matin, la personne qui me laisse passer à l’épicerie, et même Netflix quand il sort une nouvelle série sympa. Mais à force de dire merci à tout ce qui nous entoure, on finit par oublier un truc fondamental : notre propre rôle dans notre vie.
Prenons un exemple. Tu as décroché une super promotion. Que fais-tu ?
Tu remercies ton boss de t’avoir remarqué.
Tu remercies ton collègue de t’avoir couvert quand tu étais débordé(e).
Tu remercies ta chance (parce que, pourquoi pas).
Mais à quel moment te dis-tu : "Merci à moi pour tout le travail, l’engagement, et les efforts que j’ai fournis pour en arriver là" ? Parce que, spoiler alert : cette promotion, c’est surtout toi qui l’as rendue possible.
L’auto-gratitude : récupérer son pouvoir personnel
Là où la gratitude met l’accent sur l’extérieur, l’auto-gratitude recentre tout sur toi. C’est un acte de reconnaissance envers toi-même, une manière de dire :
"J’ai fait de mon mieux aujourd’hui, et c’est déjà énorme."
"Merci à moi pour avoir persévéré malgré les obstacles."
"Merci à moi de continuer à avancer, même quand c’est difficile."
Et tu sais quoi ? Ça fait un bien fou. Parce qu’en te remerciant toi-même, tu récupères ton pouvoir personnel. Tu reconnais ta valeur, tes efforts, et tout ce que tu as accompli. C’est comme devenir ton propre cheerleader, mais sans les pompons.
La gratitude externe, c’est comme une béquille.
Elle te soutient, mais elle ne te rend pas plus fort(e). L’auto-gratitude, en revanche, c’est ton pilier. Elle te donne la confiance et la force intérieure dont tu as besoin pour avancer.
Imagine ceci :
Avec la gratitude, tu dépends des autres pour te sentir bien.
Avec l’auto-gratitude, tu n’attends plus rien de personne. Tu deviens ton propre moteur.
Comment pratiquer l’auto-gratitude ?
Commence petit. Chaque soir, écris une chose pour laquelle tu te remercies. Juste une.
Sois sincère. Pas besoin de chercher des exploits. Un simple "Merci à moi d’avoir pris du temps pour me reposer" suffit.
Répète. Comme tout muscle, la confiance en soi se construit avec de la pratique régulière.
La gratitude, c’est bien. Mais toi, tu es mieux.
En résumé, continue de dire merci au monde si ça te fait plaisir. Mais n’oublie jamais que le plus grand merci, tu le dois à toi-même. Parce qu’au final, c’est toi qui fais bouger les choses dans ta vie.
Alors, aujourd’hui, dis-toi merci. Et si quelqu’un te demande pourquoi, réponds-lui avec un sourire : "Parce que je le vaux bien." 😉
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